Nous y voilà ! COLORI c’est parti.
Laissez-moi vous raconter comment j’en suis arrivée là, d’où vient ce projet, COLORI.
Il était une fois l'enfant
Tout a commencé en 2005, il y a 12 ans. Formée sur Windows 3.1 et utilisatrice effrénée de MSN, j’étais alors bien versée dans les sujets ‘informatiques’ et à l'affût des 'fulgurances' d’Internet depuis mon modem 56k.
Là, comme si la nature souhaitait combler mes aspirations geek, elle mit sur mon chemin l'informaticien en devenir Nico, qui allait devenir mon mari quelques années plus tard.
Je passe en accéléré quelques années de bonheur conjugal avec mon ingénieur informaticien chéri pour arriver en 2014.
Là encore, la nature frappa et nous mit une claque dont on ne s’est toujours pas remise : Jules, 3,8kgs, 54 cm. Que de la chair, pas un seul pixel visible.
Il fallut admettre que cette invention étonnante fut de loin la plus enthousiasmante des créatures que nous connaissions.
Il fallut aussi admettre que nous ne comprenions rien à son fonctionnement et que notre bonne volonté nous paraissait bien légère devant ce défi incroyable que représente l’éducation d’un enfant.
Devant les milliers d’options éducatives qu’offrent votre mère, votre belle-mère, la voisine et le reste de la planète, nous avions à coeur de choisir la meilleure.
Alors nous nous sommes mis à lire. Beaucoup. Beaucoup.
Maria Montessori et les périodes sensibles
Et nous avons trouvé que c’était vraiment une chouette personne et qu’elle racontait des choses très sensées.
Elle considérait également que l’enfant est plus motivé lorsqu’il choisit son activité (moi aussi d’ailleurs Maria), et que cette motivation intrinsèque produit des résultats bien plus intéressants en terme d’apprentissages, que le gavage forcé qu’on observait alors et que l’on voit encore trop, dans la plupart des écoles.
La bienveillance faisait aussi partie des conditions d’apprentissage qu’elle préconisait. Car l’enfant stressé et vilipendé au moindre battement de cil apprend moins bien. Là encore, c’est vrai chez l’enfant mais aussi chez l’adulte.
Elle démontra également que l’enfant qui développe son autonomie, développe par la même occasion ses capacités cognitives. Par exemple, lorsqu’on invite un tout petit enfant à se laver les mains seul, il lui faut beaucoup, beaucoup de concentration : pour anticiper les étapes de ce lavage, attraper le savon qui glisse, parvenir à ouvrir le robinet, se laver les mains et refermer le robinet. Plutôt que d’intervenir pour qu’on en finisse avec ce lavage de mains, il est crucial de laisser l’enfant faire seul. Ne faire preuve que d’une présence bienveillante, et permettre à tout prix le travail cérébral colossal qu’il entreprend pour se laver les mains et qui lui sera tellement utile pour apprendre à lire, écrire, compter… et coder.
Apprendre à coder à 3 ans ?
Comme on l’a dit, l’enfant, avant 6 ans traverse, la période sensible du langage. Une période durant laquelle son esprit absorbe les langues qui l’entourent.
Sensibles à ces sujets, Nicolas et moi nous sommes demandés comment apprendre à Jules ce langage qui dorénavant gouverne toutes nos vies. Et qui pourrait bientôt gouverner les hommes, à en croire les prédictions des visionnaires tels qu’Elon Musk, Laurent Alexandre ou Yuval Harari.
Je suis sérieuse, je crois que nous mettons vraiment le doigt sur quelque chose de crucial pour nos enfants.
Nous savons qu’ils pourront choisir des métiers qui n’existent pas encore, et que les métiers d’aujourd’hui auront une composante technologique très forte. De quels moyens disposons-nous pour les préparer à être des citoyens qui peuvent agir positivement sur ce monde qui se dématérialise ?
Je crois qu’apprendre à coder est un début de solution.
Je crois que leur donner une culture technologique en est une autre.
Et donc j’ai commencé à chercher cette approche, qui permettrait d’initier mon fils à la technologie avant 6 ans, sans écran, et dans l’esprit de Maria Montessori.
COLORI, Code & Logique façon Montessori
C’est de là qu’est né COLORI : Code & Logique façon Montessori.
Mon idée était d’identifier ou d’inventer des activités qui permettent à nos enfants d’entrer dans l'algorithmie, la logique booléene, la pensée binaire… et d’enrichir leur culture technologique avant 6 ans et sans écran.
Avoir une idée c’est bien, mon fils Jules semble en être un très bon client, merci pour son indulgence face à mes tâtonnements, mais mon défi était alors de tester cela sur d’autres enfants et vérifier que d’autres parents partageaient ces constats.
Près de 16 enfants se sont prêtés au jeu. Outre ce KPI foufou, ce moment fut très riche. Les enfants étaient captivés. J’avais très peur que l’âge soit un frein, mais pas du tout. Je crois franchement qu’ils ont passé un excellent moment.
D’ailleurs, je leur ai demandé, est-ce que c’était “NUL” ou “SUPER” et ils m’ont tous répondu en choeur que c’était “SUPPPPPER”.
Quel bonheur !
Concrètement, les activités que je propose aujourd’hui sont :
Beaucoup d’autres activités sont en cours de préparation, dont plusieurs en collaboration avec Learning Beautiful, une startup incubée au MIT, qui fabrique actuellement du matériel Montessori magnifique, pour apprendre la logique binaire, l'algorithmie, la représentation par pixel, etc..
Exemple de matériel Learning Beautiful proposé bientôt par COLORI :
C’est parti pour 10 semaines d’expérimentation !
Jusqu’à la fin de l’année, je vais donc multiplier les ateliers gratuits dans différents lieux pour :
*** Et au fait, d'ailleurs, vous ai-je dit que je cherche un(e) cofondatrice / cofondateur ? ***
À vous !
Tout ça pour dire, que dorénavant, j’ai besoin de vous, qui que vous soyez :
Merci !
Me contacter : amelia@colori-montessori.com - 06 22 18 54 95.